Le futur selon George Walker Bush

Publié le par drzz

DISCOURS

SUR

L'ETAT DE L'UNION

Par George W. Bush, 43e Président des Etats-Unis, Discours sur l'Etat de l'Union, 23 janvier 2007. Traduction drzz

Pour nous tous dans cette Chambre, il n'y a pas de responsabilité plus grande que de protéger le peuple de ce pays du danger. Cinq ans ont passé depuis que nous avons vu le désastre et le chagrin que les terroristes peuvent causer. Nous avons eu le temps de revoir notre situation. Nous avons augmenté la sécurité de notre territoire. Nous savons que les horreurs de ce matin de septembre n'étaient qu'un aperçu de ce que les terroristes comptent nous faire - si nous ne les arrêtons pas.

Avec le temps, nous en sommes venus à débattre des causes du conflit et de la voie que nous avons suivie. Ces débats sont essentiels quand une grande démocratie fait face à des questions décisives. Cependant, une question est restée indisputable : pour gagner la guerre contre la terreur, nous devons porter le combat contre l'ennemi.

Depuis le début, l'Amérique et nos alliés ont protégé notre peuple en portant l'offensive. L'ennemi sait que le temps de sanctuaire confortable, des mouvements facilités, du financement sûr et des communications sécurisées est fini. Pour les terroristes, la vie post 11 septembre n'a plus jamais été la même.

Souvent, notre succès dans cette guerre se mesure par ce qui n'est pas arrivé. Nous ne pouvons évaluer toute l'ampleur des attaques que nos alliés et nous avons fait avorter, mais voici quelques exemples : nous avons empêché Al-Quaeda de lancer un avion détourné contre la plus haute tour de la côte Ouest. Nous avons démantelé une cellule terroriste dans l'Asie du Sud-Est qui envoyait des combattants aux Etats-Unis. Nous avons découvert une cellule développant de l'anthrax pour l'utiliser contre l'Amérique. En août dernier, les autorités britanniques ont stoppé un complot pour faire exploser au-dessus de l'Atlantique des avions à destination des Etats-Unis. Pour chaque vie sauvée, nous avons une dette envers les braves personnes qui ont dévoué leur vie à de découvrir et arrêter les terroristes.  

Chaque succès contre les terroristes nous rappelle l'ambition démoniaque de cet ennemi. Le Mal qui a conçu et perpétré le 11 septembre travaille toujours dans le monde. Et aussi longtemps que ce sera le cas, l'Amérique sera une nation en guerre.

Dans l'esprit des terroristes, cette guerre a commencé bien avant le 11 septembre, et ne se terminera que lorsque leur voeux extrémistes seront exaucés. Les cinq dernières années nous ont apporté une vision plus claire de la nature de cet ennemi. Al-Quaeda et ses partisans dont des sunnites extrémistes, possédés par la haine et dirigé par une idéologie refermée sur elle-même et violente.  Prenez n'importe quel principe de la civilsation, leurs buts sont à l'opposé. Ils prêchent avec des menaces, enseignent avec des balles et des bombes, et promettent le paradis pour le meurtre d'innocents.

Nos ennemis sont très clairs à propos quant à leurs intentions. Ils veulent renverser les gouvernements modérés et établir des sanctuaires sécurités d'où ils pourront lancer d'autres attaques contre notre pays. En tuant et terrorisant des Américains, ils veulent forcer notre pays à se retirer du monde et abandonner la cause de la liberté. Ils seraient ainsi libres d'imposer leur volonté et de répandre leur idéologie totalitaire. Ecoutez cet avertissement du feu terroriste Zarkawi : "nous sacrifierons notre sang et nos corps pour mettre fin à vos rêves, et ce qui arrive est encore pire que ce vous avez connu jusqu'à maintenant." Oussama Ben Laden a déclaré : "la mort est plus agréable que vivre sur cette terre entouré de tous ces non-croyants." 

Ces hommes ne nous livrent pas des propositions utopiques, et ils ne représentent qu'une seule facette du mouvement islamiste radical. Récemment, il est apparu très clairement que nous assistons à une montée en puissance des extrémistes chiites, qui sont hostiles à l'Amérique et déterminés à dominer le Moyen orient. Beaucoup d'entre eux prennent leurs ordres du régime en Iran, qui arme et soutient financièrement des groupes terroristes comme le Hezbollah - un groupe qui a pris le plus de vies américaines après Al-Quaeda.

Les extrémistes chiites et sunnites sont deux faces de la même menace totalitaire. Quel que soient les slogans qu'ils entonnent, quand ils massacrent les innocents, ils ont les mêmes buts macabres. Ils veulent tuer des Américains, assassiner la démocratie au Moyen Orient et obtenir des armes capables de tuer encore plus de monde.  

Dans cette sixième année depuis que notre nation a été attaquée, j'aurais voulu pouvoir vous dire que le danger n'est plus. Mais ce n'est pas le cas. Et tant qu'il demeurera, la politique de ce gouvernement est d'user de tous les outils législatifs appropriés, que ce soit dans les renseignements, la diplomatie, la loi et l'action militaire pour faire notre devoir : trouver l'ennemi et protéger le peuple américain.

Cette guerre est bien plus qu'une bataille classique - c'est un combat idéologique crucial. La sécurité de notre nation est en jeu. Pour vaincre, nous devons éliminer les conditions qui alimentent cette haine et ont poussé dix-neuf hommes à prendre d'assaut un avion et venir nous tuer.

Car ce que craint le plus un terroriste, c'est la liberté humaine -  des sociétés où les hommes et les femmes font leur propre choix de vie, répondent à leur conscience, et vivent portés par leurs espoirs et non par leurs ressentiments. Les hommes libres ne sont pas attirés par les idéologies violentes et liberticides - et la plupart d'entre eux choisissent une voie meilleure quand ils peuvent choisir. Aussi nos intérêts sécuritaires sont-ils liés à l'avancée des modérés, des réformateurs et des courageuses voix vers la démocratie. La grande question de notre temps est de savoir si l'Amérique aidera les hommes et femmes du Moyen orient à construire des sociétés libres et bénéficier des droits communs à toute l'humanité. Et je le dis : pour garantir notre propre sécurité, nous devons le faire.

Durant les deux dernières années, nous avons vu le désir de liberté prendre ses droits au Moyen Orient - et nous avons été ébranlés par la réaction violente de l'ennemi. En 2005, le monde a vu les citoyens du Liban se lever avec la bannière de la révolution du Cèdre. Ils ont chassé les occupants syriens et choisi de nouveaux leaders au cours d'élections libres. En 2005, le peuple d'Afghanistan a défié les terroristes et élu un gouvenement démocratique. Et en 2005, toujours, le peuple irakien a organisé trois élections, adoptant la constitution la plus démocratique et la plus libre du monde arabe, puis élisant un gouvernement selon cette constitution. Défiant les menaces sans fin des meurtriers, douze millions de citoyens irakiens sont allés voter, dans un élan d'espoir et de solidarité que nous ne devrions jamais oublier.

L'ennemi a vu toutes ces scènes, a réajusté sa tactique, et a lancé la contre-offensive en 2006. Au Liban, des assassins ont prit la vie de Pierre Gemayel, un participant important de la révolution du Cèdre. Les terroristes du Hezbollah, avec l'aide de l'Iran et de la Syrie, ont provoqué un conflit dans la région dans le but de déstabiliser le gouvernement représentatif du Liban. En Afghanistan, les talibans et les combattants d'Al-Quaeda essaient de retrouver leur pouvoir en attaquant les forces américaines et l'OTAN.  En Irak, Al-Quaeda et des extrémistes sunnites ont fait sauter l'un des monuments les plus sacrés du chiisme : la mosquée d'or de Samarra. Cette atrocité, dirigée contre une maison de prière musulmane, avait comme objectif de provoquer une réaction chiite. Il a réussi. Les extrémistes chiites, dont certains recevaient de l'aide de l'Iran, ont formé des escadrons de la mort. le résultat de tout ceci est une guerre confessionnelle qui fait rage jusqu'à ce jour.  

Ce n'est pas la guerre dans laquelle nous sommes entrés lors de l'invasion en Irak, mais c'est la bataille où nous nous trouvons. Chacun d'entre nous souhaiterait que cette guerre soit terminée et gagnée. Mais nous ne sommes pas du genre à laisser nos promesses inachevées, nos amis abandonnés et notre propre sécurité en danger. Mesdames et messieurs : en ce jour, à cette heure, il est encore dans notre pouvoir de décider l'issue de cette bataille. Trouvons le courage de mener les évènements vers la victoire. [...] 

D'autres articles sur le même sujet : Bush et l'Histoire 

 

 

 

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G
C'est la dure loi de la bêtise humaine, qui pullule dans le ptit pays de beaufs qu'est la France.
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L
C'est la dure loi de la bêtise humaine, qui pullule dans le ptit pays de beaufs qu'est la France.
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G
C'est la dure loi de la bêtise humaine, qui pullule dans le chti pays hexagogonal...
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D
La traduction est donc sur mon blog (http://www.u-blog.net/davereflexions)<br /> <br /> Les réactions ne se sont pas fait attendre. La plupart sont à se tordre !! Tant pis, c'est la dure loi de la blogsphère.
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L
Accord total avec "Victory or Death".<br /> Je signale un texte très intéressant, écrit par Oliver North, sur la façon dont les Sénateurs et Représentants de Washington semblent ne pas comprendre dans quelle lutte mondiale le Monde Libre est engagé, ce qui choque les soldats américains stationnés aux USA:<br /> http://www.military.com/opinion/0,15202,123478,00.html
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