L'ennemie de l'Occident
Quel triste constat : la France est devenue le principal ennemi intérieur de l'Occident. Aucun pays, en Europe occidental ne fait autant de mal à nos libertés que la France. Rejointe par l'Italie de Prodi et l'Espagne de Zapatero, la France de Chirac met le futur de l'Europe en grave danger de mort. Pas de mort physique, bien sûr. Mais de mort mentale. "Adieu ma France" (Rocher, 2006) a écrit le général Bigeard, déjà .
Comme l'écrit le professeur Millière dans sa dernière chronique, "l’agonie de l’Europe et l’ignominie des gouvernants français sont des faits". Douste-Blazy est allé lissé le turban de Nasrallah au Liban, puis a qualifié l'Iran de Ahmadinejad, celui qui veut "rayer Israël de la carte", de "facteur de stabilité". Peut-on tomber plus bas dans l'obséquiosité, plus bas dans la lâcheté ?
Les médias français reprennent des idées des éditoriaux libanais, égyptiens, marocains, iraniens : vous savez, ceux qui appellent à la négation de la Shoah et à la mort de l'Occident. Au plus grand effroi des grands humanistes d'antan, la terre de Montaigne est (re)devenue totalitaire. Durant la guerre froide, la haine, la désinformation et l'hystérie régnaient. Mais la menace communiste appelait le minimum, le strict minimum, de bon sens. Depuis le 11 septembre, rien ne vas plus dans la république, avec un petit "r" tant elle n'arrive pas à se faire respecter sur son propre territoire.
La France est véritablement la nouvelle république de Weimar : celle qui encourage la montée de l'horreur en croyant l'apaiser parce qu'elle en tremble de frousse. Les rôles sont à nouveau distribués : Weimar est française, de quelle nationalité sera Vichy ?