L'islam radical à l'offensive
Est-ce vraiment une surprise que les islamistes lancent l'attaque au lendemain de la victoire démocrate au Congrès ?
Au Liban, le Hezbollah tente un véritable coup d'Etat. Le but, à terme, est de faire du pays un état vassal de l'Iran, son bras armé face à Israël. Comme Ségolène Royal est venue récemment serrer la main d'un dignitaire fondamentaliste, on sait du côté des islamistes que le danger ne viendra pas de la France.
La Syrie continue à assasiner tous les dignitaires libanais susceptibles de contrer la révolution islamique en marche.
En Iran, on continue à développer le nucléaire en toute impunité.
En Irak, le cheikh radical chiite Moqtada Al-Sadr menace le président irakien Maliki. Le terrorisme islamiste a tué 15'000 civils Irakiens en 2006 (la coalition 141).
Au Barhein, les Frères musulmans dominent désormais le Parlement.
En Palestine, le Hamas a décidé de lancer une troisième Intifada contre Israël.
En Grande-Bretagne, le Parlement craint que d'interdire le niqab (le voile intégral, ne découvrant que les yeux) n'entraîne des émeutes.
En France, Redeker vit toujours caché. La police s'est faite discrète en banlieue durant le mois de novembre, évitant ainsi de nouvelles émeutes après les agressions d'octobre.
Face à ces démonstration très claires du totalitarisme, il y a deux réactions :
1) La réaction des Chamberlain : N'ouvrez pas la boîte de Pandore ! Vous voyez bien que la stratégie américaine a échoué ! Si les Etats-Unis ouvrent les hostilités face au totalitarisme japonais, et que l'Allemagne, pour honorer son alliance, déclare la guerre aux Etats-Unis, ces derniers ont échoué. En effet, dans l'esprit fiévreux des lâches, une guerre se gagne ... si vous évitez l'adversaire au maximum. Comme l'écrivait un éditorialiste du New York Times en octobre 2003 : "si les violences en Irak sont si fréquentes, c'est que les dictatures arabes et Al-Quaeda ont très bien compris ce qui se joue dans l'ancienne Mésopotamie. Si les islamistes perdent cette bataille-là, ils perdront certainement la guerre." Raisonnement très improbable dans l'esprit de Munich...
2) La réaction des Patton : chaque difficulté nous réapprend l'ampleur de la menace et renforce notre résolution. "Ce n'est parce que c'est difficile que nous ne faisons pas, c'est parce que nous ne faisons pas que c'est difficile."
Ayant choisi mon camp, je cite ici les paroles de l'autre George, le vainqueur de Falaise et de Bastogne :
« Quand on fait quelque chose, on provoque des critiques chez trois catégories de personnes : 1) celles qui font la même chose ; 2) celles qui font le contraire ; 3) et surtout celles qui ne font rien. »
George S. Patton
« Il y a des moments où il est bon d'écouter sa peur et d'autres où il est plus sage de faire comme si elle n'existait pas. »
George S. Patton