Israël, le rempart du monde libre
Les médias eurabiens s'en donnent à coeur joie. A mesure que le conflit au Liban s’intensifie, la propagande française suit. Nous avions cru, à tort, que les totalitaires allaient devoir mettre un frein au ridicule suite au désengagement de Gaza. Il n’en est rien. Trente ans que cela dure. En 2000, nous avons eu droit à la mort fantasmagorique du petit Al-Dura, qui, de toute évidence se porte bien et doit faire partie de la foule qui voue Israël aux gémonies ces jours-ci. En 2003, nous avons eu droit à des médias francophones soutenant Saddam Hussein. Puis ce fut les islamikazes irakiens qui reçurent les éloges. Après le Hamas, voici le nouvel ami de la France, le Hezbollah. Début tendu dans les médias, le Hezbollah est critiqué. Mais quelques semaines suffisent à lever toutes les inhibitions. «Harcelé, le Hezbollah résiste», «le parti de Dieu s’investit pour aider la population», «nouveau massacre au Liban», la presse française redevient orientale.
En Arabie Saoudite, capitale de l’un des états les plus répressifs de la planète, le citoyen croit dur comme fer que les Etats-Unis sont le diable et Israël les démons. En France, pays soi-disant développé, c’est la même chose. Douce équivalence !
Dans un pays sclérosé, au bord de la mort, où les méthodes des dictatures arabes sont reprises par la presse, le citoyen libre, lucide et résistant voit tous les jours venir le crépuscule. Au fil des jours, le gouvernement libanais fournit des chiffres. Comment, vous ignoriez que le Liban n’était pas une démocratie, et qu’il n’y avait pas de décomptes vérifiés et impartiaux ? Le Hezbollah transmet des informations. Comment, vous ignoriez qu’il s’agissait là d’un groupe terroriste ? France 2, France 3, TF1, Arte, TV5, le bal se poursuit. Des «experts» arabes se multiplient, lancent des théories insensées, parlent d’écartèlement du pays, de guerre civile, d’embrasement, de volonté sioniste démoniaque, de plan américain apocalyptique… Tout le monde hoche la tête. Au pays de la médiocrité, les bonimenteurs sont rois.
Cela atteint des cimes jusque là inédites. 2004, 1200 Espagnols ont été tués et blessés en plein cœur de Madrid. 2005 a montré la folie islamiste, que ce soit à Londres ou à Clichy. 2006 a répété, s’il le fallait encore, que les islamistes cherchaient à nous détruire. Mais non, au pays de Vichy, tout va bien. Comme grand-papa, le bobo ne leur cire pas les bottes mais leur lisse le turban. La grande mosquée de Paris – les musulmans modérés nous dit-on, ah bon ? – traînent Charlie Hebdo en justice pour atteinte aux croyances. Personne ne s’en émeut. Chez les amoureux de la prostitution collective envers les Etats arabes, le retour du délit de blasphème est certainement vu comme un progrès.
Churchill avait dit à Chamberlain : «vous avez le choix entre la guerre et le déshonneur, vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre.» La France, aujourd’hui, choisit le déshonneur. Mais elle n’aura pas une guerre pour reprendre ses esprits. Elle sera vaincue sans bataille.
Ces jours-ci, tout amoureux de la liberté doit fêter le Yom HaZikaron. Ce jour qui commémore les soldats tués pour la défense d'Israël. Car dans la guerre contre l'islamo-fascisme, Israël est en première ligne.
