Comment nous sommes informés
Il faut le dire.
Nous sommes considérés par nos médias comme des idiots. Des ignares, des naïfs, des demeurés. Voyez comme ils nous servent l'information : la guerre c'est pas bien, l'amour c'est bien, Bush est un crétin, Castro un gentil pépé et le socialisme une belle idée.
Loin d'expliquer, les journalistes répètent le même message. La propagande se construit de cette façon: répétez sempiternellement la même phrase incorrecte, elle deviendra vérité. Présentez la situation toujours sous le même angle, vos lecteurs deviendront presbytes à leur tour . Vous ne pouvez pas y échapper. De votre boîte de Kellogs à votre Cd favori, le message se répète à longueur de journée. Seuls les esprits indépendants peuvent voir clair dans cet océan de désinformation.
Songez-y, interrogez vos proches: si les néoconservateurs étaient aussi fous qu'on le prétend, pourquoi ne pas publier leurs écrits, quotidiennement, afin de montrer cette folie au plus grand nombre? S'ils étaient aussi ignorants, vils et simplets, pourquoi ne pas les inviter sur des plateaux de télévision, pour les livrer en pâture au jugement général ? Pourquoi ne les connaît-on pas ? Pourquoi ne les lisons-nous jamais ?
La réalité, c'est que la France est soumise à une propagande tenace qui tend à la maintenir dans un état d'ignorance inégalé dans le monde développé. Ce monde avance, débat, juge et dispute. La France vogue sur mer d'huile de nouvelles digérées, orientées, aseptisées, détournées, vidées de leur substance. Tous les jours, le lecteur, l'auditeur ou le téléspectateur est pris pour un idiot, un ignare, un naïf, un demeuré.
Dans le cheptel, il ne fait pas bon de sortir la tête du rang. A ce titre, internet est devenu un outil essentiel pour l'échange d'informations. Créé par la révolution conservatrice de Reagan, il est notre arme essentielle.
Faites suivre cet article, écrivez, débattez, disputez envers et contre tout. C'est à ce prix que la pensée libre survivra en France.