Ils nous prennent pour des idiots
Pour qui se prennent-ils ? Ces journalistes arrogants, ces intellectuels pédants, ces politiciens médiocres, qui sévissent en France depuis la nuit des temps ? Nous avions passé l'époque des nobles qui se reproduisaient entre eux, nous voilà désormais gratifiés des milieux de gauche, inutiles et prétentieux, d'un niveau intellectuel proche du zéro absolu.
Ils n'ont pas compris, ces ecervelés, que nous étions à l'âge de l'internet, de la connaissance mondialisée, du partage global, des voyages cybernétiques. Les vannes des médias peuvent bien se refermer impitoyablement sur toute voix discordante, il n'empêche : les gens trouvent leurs informations ailleurs, parlent librement sur le web à défaut de pouvoir le faire en public. Bruce Bawer, encore lui, disait que si l'Européen moyen clamait sa haine de Bush en public, le soir, dans le pub, à l'abri des regards, il confessait une certaine admiration pour ce président courageux. Les moutons qui bêlent dans les plus hautes sphères sont à l'image de leurs égaux aux Etats-Unis, les Démocrates. Ils se sont détachés de la France profonde, ils ont coupé les ponts, et continuent à donner des leçons à l'aide du porte-voix. Cette nouvelle noblesse pense sérieusement que nous sommes stupides et ignorants.
Voyez comme ils nous servent l'information. La partialité, la médiocrité de cette information. La platitude des raisonnements étalés à longueur de page. Ici ces professeurs d'université qui soutiennent la société de peur libanaise, là le Figaro qui va interroger, sans scrupule, un ministre libanais affilié au Hezbollah. Pas sûr que tout le monde gobe. Une partie le fait, incontestablement. C'est dur de réaliser que le système français tout entier est d'une médiocrité inégalée en Europe occidentale. Même l'Italie, malgré ses soucis économiques, a une droite digne de ce nom, qui relève le niveau, malgé un candidat aussi intègre que Bernard Tapie.
Ne vous méprenez pas. L'image de cet article, le célèbre Tiers Etat de la Révolution française soumis à ces maîtres, n'est en rien un rappel de cet évènement. La Révolution française a été une catastrophe absolue, certainement l'un des premier exemples du totalitarisme moderne. La seule raison de la présence de cette image, c'est le rappel d'une période, pré et post révolution, où le citoyen français était, déjà, pris pour un idiot.
Que de différences entre les Etats-Unis et la France ! Sur cette simple comparaison photographique, vous pouvez constater ce qu'est un homme d'état sincère et honnête, et ce qu'est un escroc. Un homme d'état humain, vrai, américain, et un politicien français, arrogant, futile, aussi inconscient qu'inconsistant. Deux images valent tous les discours.
Ceux qui ont vu le discours de Bush à la convention républicaine de 2004 ont vu un homme, un vrai. Inutile de souligner ce que m'inspirent Chirac et ses épigones.
L'esprit de l'Ouest, né des coups de pioches, des nuits froides des Grandes Plaines, des prières dans le grand froid, n'a rien à voir avec les cors tonnants des palais et les robes scintillantes de la cour.
Bush est imprégné de cette humilité qui plaît à l'Amérique d'en bas, à la vraie Amérique. On ne peut pas tricher face aux descendants des pères fondateurs.
Quand les Français pourront-ils trouver un Français, un vrai, un Français de coeur ?
Lu dans le Figaro aujourd'hui : 35% des Français croient aux miracles. C'est encore trop peu.